L'histoire d'un "après toi.."
On dit que c'est magnifique quelqu'un ayant eu le coeur détruit, mais qui arrive encore à croire en l'amour. Je pense que c'est magnifiquement triste, parce que j'y ai cru moi aussi en l'amour, mais l'on s'est joué de moi, on a capturé mon coeur traiter comme un vulgaire chiffon qu'on a trépigné, oui, on m'a laissé là, en tant que vulgaire loque répugnante, regorgent de crasse à l'intérieur de soi.
Du coup moi je crois encore à cette beauté qu'est l'amour, oui, mais pour les autres, pas pour moi. Je sais bien que je n'ai simplement "pas eu de chance", que la bonne personne m'attende, quelque part, parce que oui tout le monde me donne ce discours, comme si nous devions forcément être en couple pour trouver son propre bonheur..
Pourtant il y a des jours où je me dis que c'est vrai, que si j'abandonne, et bien je ne pourrais jamais connaitre ce qui fait le sourire, ce qui fait briller les yeux de toutes ces personnes. J'ai envie d'y croire, j'aimerai y croire, je vous jure, je veux croire que quelque part il y a quelqu'un qui sera capable, mieux que quiconque, de faire mon bonheur, croire qu'un jour, moi aussi, je connaitrais ce que ça fait de se sentir aimer, d'avoir des papillons dans le ventre et des étoiles dans les yeux rien qu'en voyant une personne. Croire qu'un jour je pourrai m'appuyer sans craindre de tomber dans le noir, mais de pouvoir se laisser tomber dans ses bras... J'aimerai bien pouvoir y croire... Mais je n'ai pas assez de force, de courage. C'est trop dure, d'attendre là et de savoir que personne ne t'attend à la maison, que personne ne te soutiens, et personne ne te regarde comme tu la regarderais.. C'est lâche que vous direz, peut-être, mais je veux pas me planter, alors je laisse ma place, je laisse ça dans les films et les contes de fées, d'ailleurs ça porte bien leurs noms, puisque c'est de la fiction.
Je ne suis pas triste, ni dépressif ne vous en faites pas! Et puis je n'abandonne pas l'amour entièrement puisque demain j'irai à l'animalerie me chercher un cochon (La norme s'attendrait à ce que je dise un chat, je sais).
